01 Juin

Le stress et la responsabilité des managers

« la France est le premier consommateur de tranquillisants ». ceci est devenu un incontournable dans tous les discours relatifs aux conséquences du stress. Pour citer un deuxième chiffre, on estime qu’un suicide par jour découle du stress professionnel.

Pour le salarié, trois réactions possibles sont très classiques, les 4 F : Fear = Fight or Flight or Freeze.
Face à la peur, le salarié va soit se battre, soit fuir (fuir le trop plein de responsabilités et de pression), soit être paralysé, avec les effets que l’on imagine sur les résultats de l’entreprise.
Le système veut que la plupart du temps il choisisse de se battre, ce qui est encore la réaction la plus saine. La suite va alors dépendre de l’intelligence du système dans lequel il évolue.

Responsabiliser et outiller le manager dans la gestion de son stress et du stress de son équipe est devenu une nécessité éthique et morale. D’ailleurs, les entités européennes sont maintenant capables de chiffrer les conséquences du stress sur le PIB et la performance des entreprises.

Le rôle du manager est de prendre en compte sa propre motivation, le bien-être de ses collaborateurs (je fais ici référence à la loi française et européenne) et la réussite des objectifs qui lui sont confiés. La prise en compte du stress dans ses actes managériaux (pression sur les résultats, charge de travail, délais raccourcis …) est un moyen de disposer de leviers efficaces et humainement satisfaisants.

Pour l’entreprise, cela impacte directement le climat social, le turnover, l’absentéisme et les compétences. Pour le salarié, cela permet de trouver du sens, d’accroître sa motivation et la qualité des relations. C’est devenu une vraie priorité pour le manager qui veut donner de la qualité a son quotidien. Par rapport à ses collaborateurs, c’est aussi un savoir-faire nécessaire et parfois une question d’éthique personnelle.

Siegrist, modèle reconnu en gestion du stress (avec Karasek, par exemple), estime que le travail est une opportunité de répondre, dans un cadre social déterminé, aux exigences émotionnelles et motivationnelles de l’adulte telles l’estime de soi, le sentiment d’efficacité, l’appartenance à un groupe, etc.
L’effort au travail est donc perçu comme faisant  partie d’un processus d’échange social et les travailleurs attendent en échange un salaire adapté, de l’estime et un « contrôle sur leur statut » (sécurité de l’emploi, travail à la hauteur de leur qualifications, opportunités de carrière…).

Nous construisons notre accompagnement pour transformer le stress négatif en motivation positive.

Au cours de nos formations, nous proposons des repères clairs et des outils simples qui prennent en compte le contexte actuel et la dimension humaine de chacun dans la gestion de la performance du service ou de l’entreprise. Tous nos outils sont utilisables dans des contextes quotidiens : adapter sont management au profil du collaborateur (Karasek), gérer ses émotions en pleine réunion (Vittoz) …

Nous cumulons maintenant presque 15 ans d’expérience dans ce domaine. Nous intervenons dans le secteur privé et public.

News

0 Commentaire

Articles similaires

ajouter un commentaire